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Fleurs de marais
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24 mai 2013

Sous surveillance

de Robert Redford

Dans les années soixante-dix, un groupuscule radical luttant contre la guerre au Vietnam voit un de ses braquages de banque mal tourné. Pendant que certains sont arrêtés et purgent une peine, d'autres réussissent à se faire la malle et disparaissent dans la nature ; jusqu'au jour où, plus de trente ans plus tard, deux d'entre eux entrent en contact. Comme les premiers sont mis sous surveillance par le FBI, il finit par coincer un des membres en cavale et fait remonter cette vieille histoire non complètement élucidée à la surface. Un jeune journaliste d'un petit journal local relate les faits dans son canard. Approfondissant son sujet plus qu'il ne devrait, il pousse ses investigations en parallèle des services secrets afin de comprendre cette vieille affaire et d'en dévoiler tous les secrets.



2013_05_24
Qu'on soit bien d'accord, je n'ai jamais été sous le charme de Robert Reford. Et ce n'est pas avec ce film que ça va commencer... Robert Redford vu par Robert Redford ça donne un ancien quasi octogénaire faisant son jogging dans central park, avocat à la barre et papa célibataire d'une gamine de douze ans. Nan mais WTF ?! Remarquez, ses petits camarades de cavale n'ont rien à lui envier. C'est moi ou le plasticien de Julie Christie a eu la main lourde sur le remodelage de la lippe ? Quant à Nick Nolte. Oh. My. God. Il a morfléééééééééé. J'en aurai recraché mon coca si j'en avais eu un. Il y a bien le journaliste pour faire redescendre la moyenne d'âge, Shia LaBeouf. Oui, mais lui, on a juste envie de lui en coller une tellement il est énervant en jeune chien fou ayant les dents qui rayent le parquet... Bref, côté casting bof. Ce n'est pas les acteurs qui font tout le film, nous sommes d'accord là-dessus aussi, mais la réalisation ne relève malheureusement pas le niveau... Lenteur et mollesse sont au rendez-vous. En même temps, on ne peut pas demander à des quatrième âges de galoper comme des lapins. CQFD. Heureusement que le scénario, lui, tient la route avec une vraie intrigue qui se devine assez facilement, mais il faut bien trouver au moins un point positif. Et ce n'est pas avec la BO, qui réussirait à endormir un insomniaque, qu'on va le trouver. Cerise sur le cup cake, comme c'est un film américain, forcément, ça se terminer bien ! Ah mais non, mais non,  je n'ai pas gâché la fin. Je n'ai pas dit qui est l'assassin... :D

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