Le miroir de Cassandre

de Bernard Werber

Cassandre, jeune fille de 17 ans, a perdu ses deux parents lors d'un attentat en Egypte. Témoin de leur disparition, elle est devenue amnésique depuis lors et ne cesse de se poser la même question qui reste sans réponse : qui suis-je ? Viendra-t-elle du mystérieux donateur de cette montre hors norme donnant la probabilité à celui qui la porte de connaître ses chances de survie dans la seconde ? Pour tenter de le retrouver, elle fugue de l'école des Hirondelles. Commence alors les rencontres avec Cassandre, celle d'hier et d'aujourd'hui.

On ne peut pas reprocher à Bernard Weber son imagination plus que fertile. Non. Par contre, le monsieur nous avait habitué à mieux. Oui. Parce que les délires incessants de "la jeune fille aux grands yeux gris clairs" ça va bien cinq minutes mais ne font pas avancer le schmilblick. Par contre, promouvoir ses autres bouquins, ça... Au cas où le lecteur n'aurait pas eu connaissance de L'arbre des possibles, Le papillon des étoiles ou encore la trilogie des dieux le voilà renseigner. Ah, il est fort le Werber ! Mais commence à agacer. Si cette auto-promotion passait encore dans ses précédents opus, au bout d'un moment, ça devient vraiment chiant... A part ça, l'idée est originale, encore une fois, mais n'a pas cette accroche que les autres peuvent avoir. Connaissant l'auteur, on se dit qu'il faut continuer la lecture, qu'il a plus d'un tour dans son sac et comme d'habitude va nous le finir de façon extraordinaire. Flop ! ce qui signifie que non, finalement, le sac était vide et que cet opus ressemble à s'y méprendre à un bouquin purement commercial... Bernard, ressaisis toi que diable !