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Fleurs de marais
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16 juin 2008

Le syndrome Copernic

de Henri Loevenbruck

Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense ne laissant aucun survivant. Une seule personne pourtant y réchappe : Vigo Ravel, jeune schizophrène, ayant entendu des voix dans sa tête lui donner l'ordre de fuir. Ces voix, symptômes de sa maladie, lui auraient-elles sauvé la vie ?
Hanté par ce nouveau traumatisme, il lui devient vital de retrouver son psy officiant dans la tour effondrée. Une rapide recherche sur les listings sur les lieux de la catastrophe l'enfonce un peu plus dans son mal. Le cabinet médical n'aurait jamais existé. Tout ceci est-il le fruit de son cerveau malade ? Alors pourquoi est-il traqué par des hommes qu'il ne semble pas connaître ? Une nouvelle obsession l'accapare alors : recouvrer la mémoire, quitte à en perdre son âme.

Sujet épineux que celui des maladies mentales. Le lecteur se transpose dès la troisième page au personnage de Vigo Ravel. S'interrogeant sur les mêmes questions. Ne comprenant pas les règles du jeu de piste. S'énervant presque devant les interrogations du personnage : Bon t'es schizo ou pas ???! L'impatience devient rapidement palpable forçant encore une fois à engloutir les pages pour découvrir quel mystère se cache derrière la maladie, si maladie il y a... Au fur et à mesure de la lecture, le doute s'insinue laissant petit à petit la place à l'effroi face à l'énormité des révélations ; pour finir par une interrogation : et si c'était vrai ? qui fait froid dans le dos... !
Henri Loevenbruck a décidément l'art de magner les rebondissements et sait indéniablement tenir son lectorat en haleine. La première partie, quoique dérangeante, pousse le lecteur dans ses retranchements, le forçant à se poser moult questions, l'amenant à développer sa propre réflexion, lui laissant toujours ce petit doute sur la véracité de ses écrits. Ne dit-on pas qu'entre le réel et la fiction il n'y  a qu'un pas ? Bien évidemment, si vous pensiez avoir trouvé la solution, il y a fort à parier qu'il en soit tout autrement !

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