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Fleurs de marais
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5 mai 2012

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

de Jonas Jonasson

Allan Karlson vit dans une maison de retraite de la paisible ville de Malmköping, en Suède. Aujourd'hui est le jour de son centième anniversaire. Alors tout le personnel, et surtout soeur Alice, se démène pour fêter dignement cet évènement. Oui mais voilà, Allan n'aime pas soeur Alice. Et encore moins ses fêtes. Sur un coup de tête, ses vieux os lui permettent encore d'enjamber l'encadrement de la fenêtre et d'attérir dans la plate-bande, juste en dessous, pour échapper à soeur Alice. Et maintenant ? Et bien, vu que son acte ressemble à une fugue, autant aller jusqu'au bout en commençant par aller à la station de bus. Et puis après, on verra. De toute façon, n'a-t-il jamais agit ainsi durant toute son existence ?

Voilà un vieux pas tout à fait ordinaire ! Qu'on ne s'y trompe pas, Allan n'est pas l'affectueux papy tremblant du menton et aux yeux rieurs que l'on peut s'imaginer du fait de son grand âge. Non. Allan est un solitaire et un impulsif. Alors que le lecteur s'interroge sur le devenir de ce centenaire, n'imaginant pas deux secondes qu'ils iront bien loin lui et ses rhumatismes, l'auteur passe au peigne fin les différentes phases de sa longue vie tout en faisant évoluer son personnage farfelu dans le présent. Il ne s'agit pas non plus qu'il ne lise qu'une biographie d'une personne factice. Chaque période s'incruste parfaitement au gré de la fugue de notre drôle de petit vieux. Celui-ci nous faisant indéniablement penser à Forest Gump tellement les évènements ayant ponctués sa vie semblent extraordinaires au lecteur et tellement banales à ses yeux. La plume de Jonas Jonasson fait donc vivre des moments complètement déjantés et surréalistes à son personnage pour notre plus grand plaisir, car si le lecteur se dit que c'est du grand n'importe quoi, il ne peut faire autrement que se marrer face aux facéties et autres situations inextricables dans lesquelles son créateur l'a plongé. On en viendrait presque à regretter que l'histoire ne s'étale pas sur cinquante ans supplémentaires ! Comme disait la pub Finger dans les années 70 : tu pourrais pas les faire un petit peu plus long ! ;)

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