Ni à vendre, ni à louer

7 juillet 2011

de Pascal Rabaté

Un camping, 3 couples dont un avec deux ados. Un hôtel, 3 couples dont un illégitime. La mer et une tempête. Des naturistes. Une supérette et des codes barres. Deux relourds. Des cendres, des balles de golf et un cerf-volant. Rouge. Un parking. Deux chiens. Un lapin. Au tourne broche. Des punks. Les marais salants de Guérande. Un enterrement. La côte sauvage de Batz sur Mer. Et puis voilà ! Ah et puis si ! Un bouquet de roses (dans son cul lulu !).

Comment résumer une histoire quand justement il n'y en pas. D'histoire. On peut voir le verre à moitié plein en trouvant ce couple de personnes "enveloppées" touchant dans leur mini voiture et leur mini maison de vacances. Cet autre poétique, blottis sous leur couette au milieu de leur chambre imaginaire intégrée à la maison de leur rêve dont les contours dessinés sur le sable sur fond de soleil couchant laisse libre cours au rêve. Oui, on pourrait. Mais on peut également voir le verre à moitié vide en regrettant le manque de scénario, l'absurdité complète des situations qui ne sont absolument pas drôles sans oublier le pire : la quasi absence de dialogues. Limite si les chiens n'ont pas plus de texte que les acteurs... !!! Pas bien compliqué remarquez quand on compte un échange et 6 monologues que vous avez appris par coeur. Si si !!

- Merci
- De rien
(là c'était l'échange O_o)
Regarde !
T'as vu ?
Où tu vas ? (ter)
Allô ?
Oui
Alleeez !!!
Ah !?
OooOOh... !

(Vous éliminez les mgnffffffff et autres borborygmes inintelligibles, hein ?! On a dit que ça ne comptait pas.)

Décidément, vous ne comprendrez jamais rien à l'art moderne ! Y a rien à comprendre ? (Me disais aussi...) Ceci dit, à défaut d'être une comédie divertissante, ce film peut tout à fait postuler pour un sujet de philo au bac catégorie commentaire composé. Il est assez tordu pour ça. Ah ! Et puis si quelqu'un peut vous éclairer sur le choix du titre, hein ?! Parce que vous ne voyez pas bien non plus le rapport avec la choucroute...