Océans

de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud

Atlantique, Pacifique, Antarctique, Arctique, Indien. Jacques Perrin et Jacques Cluzaud sont partis à la rencontre de ces océans et de leurs occupants. Dociles, des plus petits aux plus grands en passant par les plus gros, laids ou bien beaux, chacun d'eux leur ont ouvert la porte sur leur vie, leur intimité, leur réalité qu'elle soit naturelle, dans l'ordre des choses ou façonnée par la main, souvent cruelle, de l'homme...

Les deux réalisateurs nous offrent sur un plateau un réel défilé d'images plus belles les unes que les autres, nous permettant de retrouver de vieilles connaissances comme Némo et ses potes, Sébastian (la petite sirène), Monstro (Pinocchio), Bibi phoque, le requin blanc des dents de la mer, le calamar géant de 20 milles lieux sous les mers et même Jocelyn Wildenstein version poisson (1) !!! Nan ?! Siiiiiiiiii !!! Les images se succèdent laissant chacune place à l'émotion devant un couple d'otaries en pleine séance de câlins, puis de vision de seconde guerre mondiale avec l'attaque d'oiseaux tels des torpilles sur un banc de poissons, pour passer ensuite aux larmes devant ces requins mutilés par la main de l'homme et rire aux éclats face au combat kung fu entre un crabe et un espèce de bernard l'hermite ! Le spectateur se rend vite compte que ce livre ouvert sur cet univers appartient pleinement aux animaux marins et non à l'être humain. Que l'homme n'y a pas vraiment sa place. Qu'il devrait se faire le plus discret possible en empruntant les courants au lieu de s'imposer avec fracas entraînant les dommages collatéraux que l'on connaît...  mais que nous laissons faire... 1h40 donc d'une belle histoire marine qui, suivant les dires de votre voisin de siège, seems to be 1/2 hour started ! en ouvrant des yeux incrédules face au générique de fin. Yes... I know répond votre regard encore perdu dans cette immensité dans laquelle vous auriez aimé vous enfoncer et disparaître à jamais avec lui...

(1) : attention, vision d'horreur là