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Fleurs de marais
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7 avril 2008

God save les françaises

de Stephen Clarke

De retour en France, Paul West, british de son état, décide d'ouvrir un salon de thé anglais au cœur de Paname avec l'élue française de son cœur, Florence. En août, le chantier ressemble plus à une carrière de pierre qu'à une boutique dont l'inauguration est prévue le mois suivant. Pour faire descendre le stress engendré par l'incapacité de son architecte à gérer le chantier, Paul décide de partir en vacances avec sa chère et tendre sur l'île de Ré. Enfin ça, c'est ce qu'il croyait... car planter la voiture neuve de futur beau-papa sur le chemin de la zenitude fait monter d'un cran sa tension nerveuse. Tout comme empoisonner future belle-maman avec du savon engendre une recrudescence de production de sucs gastriques par son estomac ! La cerise atterrit sur le gâteau lorsque Florence prend le parti de l'architecte, ce qui serait sans doute une broutille si l'architecte en question ne se trouvait pas être... son ex ! Paul semble bien parti pour rempiler pour a year in the merde !

Après God save la France, a year in the merde, Stephen Clarke récidive dans la description des coutumes françaises vues par un sujet de sa majesté. Et ce, pour notre plus grand plaisir ! Nos petits gestes quotidiens si anodins à nos yeux peuvent paraître complètement loufoques à un étranger et les plonger dans des situations plus acadabrantes les unes que les autres. L'auteur, avec l'humour caractéristique de ses origines, dépeint ces tableaux avec finesse nous empêchant de nous renfrogner. Bien au contraire ! En tournant souvent son personnage au ridicule, il sait qu'il caresse notre ego pour nous arracher de grands éclats de rire.  Si le pari a été tenu dans le premier volet, ici, le ton s'essouffle assez vite. La première partie tient bien le ton. Malheureusement celui-ci se fait la malle au fur et à mesure que les chapitres défilent. Dommage... Paul West serait-il en train de se frenchiser ?

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