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Fleurs de marais
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7 février 2008

Arrêt de jeu

chorégraphie de Pierre Rigal

Bon, le lectorat sait que vous n'êtes pas très spectacle de danse... même si celui-ci est orchestré par des professionnels et non par l'instit' de maternelle du petit dernier. Mais là, vous vous êtes dit que c'était à votre niveau : un match de foot transposé en danse. Et pas n'importe quel match hein ! LE France-Allemagne 1982. Comment ça le lectorat s'en souvient plus ?! Hein ? Bon d'accord vous non plus... mais comme excuses, vous pouvez avancer que vous n'aviez pas 10 ans donc la liesse du pays déposée entre les mains de 11 joueurs autant dire que vous vous en souciez à peu près autant comme du premier bouquet de marguerites cueillies amoureusement pour votre mère.

Donc, France-Allemagne 82 ou le match où Batiston s'est vu refaire le râttelier revu et corrigé par Pierre Rigal.

Musique laser façon Jean-Michel Jarre, commentaires de Thierry Roland et écrans plats (un intrus c'est glissé dans cette parfaite panoplie dans années 80, sauras-tu le retrouver ?). Le décor est planté. Le "stade" s'éclaire enfin dévoilant les 4 joueurs de ces équipes décalées ou la mixité est de rigueur. Début du match. Honneur à la dame. Commencent alors grimaces, facéties, simulations et autres acrobaties tel un film au ralenti. Les gestes sont volontairement très lents, amplifiant les situations comiques. Ce qui vous change de vos habitudes. Vous avez toujours vécu les rares matchs de foot que vous  ayez  vu comme quelque chose de très chiant et non comme un spectacle amusant. Les danseurs/joueurs évoluent au rythme des mi-temps. Les 90 minutes sont presque écoulées. Le finaliste ne s'est toujours pas qualifié. Un bordel sans nom s'installe sur le terrain ou les corps s'emmêlent dans un enchevêtrement de jambes et de bras. Tous les coups sont permis. L'un mord quand l'autre pousse. L'un écrase quand l'autre frappe. Pas un jeu de femmelette peuh ! L'arbitre siffle la fin du temps réglementaire. Des vaches s'emparent du terrain. Faudrait-il y voir l'image de "bête à bouffer du foin" ? Loin de vous l'idée de penser que les footeux sont comme les shadoks : munis d'un cerveau de 4 cases ! Le match reprend. L'impensable se produit. Le rouge est de rigueur : le carton, le sang, l'enfer. Le spectateur est alors emporté avec les joueurs dans les entrailles de la terre ou la bête symbole du mal est la plus forte et a vaincu le plus faible. En l'occurence, la France cette année là. "Oh lala la laaaaa" dixit Thierry-ry. Fin de la transmission. Merci d'avoir choisi notre site pour suivre ce programme.

Cette interprétation de la chorégraphie n'engage bien sûr que votre petite personne. Et quand l'on connaît votre niveau d'interprétation des danses, il est fort à parier que vous soyez complètement à côté de la plaque. Nan parce que vle lectorat se dit sûrement (si si, vous l'entendez) que ce billet est décousu et que finalement c'est beaucoup de frappe pour ne rien dire. Peut-être... Cependant, il a bien fallu que vous retranscriviez ce que vous avez vu à savoir, entre autre, des billes lumineuses rouges éparpillées sur une scène plongée dans le noir illuminant un mec torse nu à 4 pattes déambulant avec ces mêmes boules lumineuses blanchâtres disposées le long de sa colonne vertébrale. Ah ! On fait moins les malins là hein ?! Toute cette dépense d'énergie vous a épuisée, vous allez vous coucher...

Si le lectorat est intéressé par la vision de l'auteur de toute cette mise en scène il peut l'écouter ici. Il profitera également d'extraits du spectacle.

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