J Edgar

de Clint Eastwood

1924 - 1972. 48 années pour se faire craindre, admirer ou bien encore détester et humilier. 48 années au service de son pays tout en assouvissant une soif de revanche sur la vie. Une vie de mensonges, de complexes, de domination. La vie d'un des plus puissants personnages du siècle dernier : J Edgar Hoover, grand patron du FBI.

Clint Eastwood nous expose ici les dessous cachés de la vie du fondateur d'une des plus célèbres institutions des états-unis d'Amérique. Bien sûr, pour les initiés, ce film est sans doute sans aucun intérêt dans le sens où les secrets de polichinelle sous-entendus ne le sont pas vraiment. Pour les autres, il permet de découvrir le pourquoi du comment de la naissance du célèbre bureau fédéral, de sa montée en puissance pour devenir l'institution crainte que nous connaissons aujourd'hui. Le tout à cause du où grâce au besoin obsessionnel du maintien de l'ordre d'un seul homme : J Edgar Hoover. C'est "marrant" comme la plus part des grands, des puissants du XXème siècle étaient pour la plus part des grands névrosés... Pensée pour partager la réflexion que je me suis faite en sortant de la séance.
Des films sur ce sujet il y en a eu pléthore alors pourquoi celui-ci tire-t-il son épingle du jeu ? La performance des acteurs. La transformation physique du tombeur de ces dames, le beau Léonardo, est impressionnante. Ouvrez la parenthèse - Ce n'est pas attifé de la sorte qu'il fera mouiller les petites culottes - Fermez la parenthèse. Tout comme celle de Armie Hammer (la transfomation. Pas la petite culotte). Amusez-vous à les dévisager lors des gros plans. Vous aurez beau chercher les traces de postiches, vous ne trouverez rien... Le travail des maquilleurs et posticheurs est vraiment à souligner. Clint Eastwood offre donc un rôle en or pour Di Caprio qui commence à avoir une palette de jeu d'acteur très intéressante et diversifiée. Casser ainsi son image nous rappelle un certain Tom Cruise il y a quelques vingt années passées. Espérons qu'il ne fera pas les mêmes erreurs...