Encense ou ferme ta gueule
(...) J'accepte la critique quand elle est constructive mais pas les lallations et gazouillis de pétasses. Je retire pétasse. Après tout, ce n'est qu'une supposition. Vous avez le droit de ne pas aimer un livre. Mais vous dérapez en le critiquant avec une vulgarité non recevable. Les gens aiment Papoua. Dans les médias, radio, TV, journaux, et lecteurs anonymes. Personnellement, vos borborygmes agacent, dans la mesure où ils donnent la juste mesure de votre esprit de moineau qui fait ses gammes, rivalisant avec le chant des crapauds-buffles (...) (1) envoie un auteur à priori connu et reconnu (mais dont vous n'aviez jamais entendu parlé...) à l'auteur d'un avis négatif de la lecture de son dernier bouquin (2).
Bah dis donc, fait pas bon de donner son
avis sur ses lectures ici ! Parce qu'il s'agit bien d'avis et non de
critique littéraire. Soyons précis. Vous avez beau lire et relire le
billet, vous ne voyez aucun jugement sur la forme. Seul le fond n'a pas
déclenché chez cette blogolectrice
un intérêt dévorant. Est-ce vraiment condamnable ? Après tout, les
goûts et les couleurs...
Bon, il faut reconnaître que le monsieur
lui donne tout de même le droit de ne pas aimer un livre (trop
aimable). Cependant, un truc vous turlupine. Si son bouquin est si
génial, primé et reconnu par ses pairs pourquoi prend-il autant cas d'un
pauvre avis d'une simple lectrice ? Il n'est pas à 10 lecteurs prêts ?
Si ? Sa réaction avoisine celle d'une personne non sûre d'elle,
inquiète que les vices cachés de l'opus se révèlent au grand jour
réduisant son génie à la médiocrité. A moins qu'il ne s'agisse d'un coup
de pub... Ah oui mais non ! Oh ! N'est pas Jean-Louis Murat qui veut.
Ce dont est bien conscient son éditeur puisqu'il se croit obligé
d'écrire des excuses plus que maladroites enfonçant définitivement le
clou de l'affliction (3).
Quoi
qu'il en soit, si le billet de Cynthia ne vous ferme aucunement les
portes d'une éventuelle lecture du livre incriminé, les propos orduriers
de son auteur à l'égard de la jeune femme vous pousse à ne jamais aller
plus loin que le 4ème de couverture... Vous risquez de ne pas
comprendre ce chef-d'œuvre à sa juste valeur. Après tout, vous n'êtes
également qu'une lectrice gazouillante n'arrivant nullement aux
chevilles enflées d'une certaine "élite" journalistique.
(1) : intégralité des messages ici
(2) :
avis de Cynthia là
(3) : la parole est à la défense ici
(4) : bandeau d'illustration chipé là
(5) : c'est tout.