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Fleurs de marais
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11 avril 2008

Les paradis disponibles d'Aldebert

Aldebert ! Clap clap clap !! Adebert ! Clap clap clap !! Aldebert ! Clap clap clap !!
Ooooooooh ohohoh ooooh !!! Ooooooooh ohohoh ooooh !!! Ooooooooh ohohoh ooooh !!!
Aldebert ! Clap clap clap !! Aldebert ! Clap clap clap !! Aldebert ! Clap clap clap !!

                    

hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii s'égosille votre voisine, qui a bien failli vous niquer les 2, 3 décibels qu'il vous reste, vous signalant du coup qu'un truc se prépare côté scène... A moins qu'elle fasse ses vocalises histoire de vérifier qu'elle est facilement repérable. Il faut dire que vous êtes royalement placée : à 3 mètres 50 du pied de scène, le micro zèbre en ligne de mire, coincée derrière un petit couple de jeunes tourtereaux et prise en sandwich entre la fan de première heure et un molosse qui semble bien décidé à rester les bras croisés toute la soirée. Lumière ! Bonsoiiiiiiiiiiiiiiiiir !!! qu'il nous crie, poli.

Les guitares grincent. Les bras se lèvent. Les mains clapent. Votre voisine continue à lâcher des hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Zébulon saute dans tous les coins. Vous aussi. Le ton est donné. 15 minutes plus tard. Premiers constats : vous ne tiendrez pas ce rythme là toute la nuit... Le Guillaume, il doit avoir des ressorts planqués sous ses converses. C'est pas Dieu possible ! Han haaaaaaaaaaaan !!! Il saute, il bouge, il chante, il joue, il fait des bonds et des jeux de jambe ... sans aucun signe d'essoufflement et seulement 2 gouttes de sueur sur les tempes ! Si, si. 2. Vous les avez comptées. Zébulon on vous dit ! Il ne daigne s'octroyer quelques pauses que pour communiquer avec son public, de qui il est très proche soit dit en passant. Ca vous change de certains artistes. Ca, c'est fait. Et c'est reparti pour une série de Papapala pa pam palapala pam, de sauts, de bonds, de... voir plus haut. Fait 3 petits tours et puis s'en va. La salle s'insurge. La salle siffle. La salle gueule. Aldebert ! Clap clap clap !! Ooooooooh ohohoh ooooh !!! Aldebert ! Clap clap clap !! Aaaaaaaaaaah qui se transforment en oooooooooooooh lorsque les lumières le dévoilent torse nu luisant de sueur, entonnant son célèbre quel est ce truc étrange ? qui la transforme en ange ? tombée du ciel et vaporeuse, mademoiselle est amoureuse...

En hôte charmant, notre homme invite ses fans féminines à laisser les roudoudous d'amour dans la fosse et le rejoindre histoire de se trémousser tous ensemble dans la joie et la bonne humeur. Une, puis deux, puis 10, puis 35 puis ... jeunes demoiselles se hissent sur scène. Ca se bouscule, ça rosit, ça glousse derrière son appareil dentaire et ça se trémousse dans son slim sur les rythmes endiablés tenus par les guitares électriques. Le dernier hurlement  des cordes sonne le glas de la soirée. La salle entonne son rituel chant d'appel. En vain. Cette fois, il ne reviendra pas.

Psssssssst : pour les curieux, des extraits ;)

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