Inception

de Christopher Nolan

Voleur de rêve. Cette activité peu commune est essentiellement utilisée à des fins d'espionnage industriel en s'infiltrant dans le rêve de l'hôte et de le manipuler pour extraire les secrets les mieux enfouis dans son inconscient. Dom Cobb est passé maître dans cet art où entrer dans le subconscient des dormeurs est pour lui un jeu d'enfant. Mais qu'en est-il de l'inception qui consiste à non seulement s'inviter dans le rêve de l'autre mais surtout à y faire germer une idée, une pensée... Tentant pour ce jeune traqué par interpol qui a plus gros à perdre à refuser cette mission périlleuse qu'à l'accepter.

Que dire de ce film... A part qu'il navigue entre Vanilla Sky et Matrix. Qu'il est plus compréhensible que le premier mais moins passionnant que le second. Qu'il est impossible de décrocher 2 minutes sous peine de se retrouver larguée comme une bimbo au milieu d'un cours de maths spé. Non pas qu'il soit incompréhensible mais reste très alambiqué... Alors, un effort de concentration est demandé lors des longues scènes de combat pour lutter contre la tentation à laisser divaguer son esprit ennuyé. Une fois le générique de fin entamé, une étrange sensation de "rien compris" s'installe et une désagréable impression d'avoir passé toute une batterie de tests de QI. Un grand nombre se regarde avec un œil inquisiteur histoire de se rassurer. Parce qu'il faut bien l'avouer, la spectatrice n'est pas bien sûre d'avoir tout bien compris... La seule chose sur laquelle tout le monde semble s'accorder est le choix malheureux de la chanson fil rouge tout au long du film. Car oui, choisir La vie en rose interprétée par Piaf alors que notre Marion Cotillard nationale fait partie intégrante du casting, agace plus qu'un petit peu. C'est tout ce que vous avez retenu des 2h28 du film ? Hein ?! Euh... nan mais bon quoi.