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Fleurs de marais
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12 avril 2010

Le silence de la mer

Prends un petit poisson, glisse le entre mes jambes. Il n'y a pas de raison, pour se tirer la langue. (...) (1) ♫♪. Pas de raison. Du tout. Surtout qu'avec un tuba entre les gencives ça devient d'un compliquer de jouer aux sales gosses. Sérieux. Et puis vu les recommandations que vous avez reçu rapport aux oursins et aux souvenirs douloureux qui vous lient à ces bestioles pleines de pics, vous vous tiendrez à carreaux. Pour sûr ! Bref, c'est équipée comme une pro que vous passez les canettes de coca jonchant les fonds blancs de la Red Sea avant d'arriver dans la caverne non pas d'Ali Baba mais du monde du silence (2).

Coraux, éponges oranges, éponges rouges, machins bleus (mais super beaux hein ?!), poissons multicolores que vous ne côtoyer à l'accoutumée que dans les documentaires d'Arté ou derrière la vitre blindée de l'aquarium municipal, et autre poisson perroquet vous invitent à les suivre. Vous ne savez où donner de la tête éblouie que vous êtes par les beautés que les profondeurs vous  permettent d'admirer ; jusqu'au moment où un banc de petits poissons argentés vous passent sous le ventre vous déstabilisant un chouïa. Hein ? Oui, bon d'accord, complètement. Douée d'une grande sérénité dès que vous avez la tête sous l'eau, vous paniquez nullement lorsque votre tuba se remplit de la dite eau... Vous pensez systématiquement à souffler un grand coup dedans histoire de virer la flotte qui n'a rien à y faire et vous vous remettez à respirer normalement par la bouche. Dans vos rêves oui !!! Vous vous appliquez surtout à aspirer l'eau salée manquant au passage de vous étrangler ce qui déclenche une réaction de survie : se débattre comme un beau diable. Mayday ! Mayday ! Vous frôlez la mort. C'est sûr ! Comment ça vous exagérez ? Pas du tout ! Il vous faut remonter à la surface fissa insistez vous. Sauf que vous y êtes déjà. A la surface... Téméraire que vous êtes, vous devez avouer qu'une fois l'air libre retrouvée il s'avère que non seulement vous avez pied mais que le niveau d'eau vous arrive grosso modo au ras des fesses... Bah quoi ?! Pas besoin d'aller plus profond pour voir des beaux poissons ! Si ? Mais nan !

Tout ça pour dire que vous êtes sortie de là 3/4 d'heure plus tard les tibias ensanglantés par les coupures que les coraux n'ont pas manqué de vous flanquer lorsque vous les avez destroyés lors de votre tentative de sauvetage de la noyade mais avec un sourire radieux scotché aux lèvres et des étoiles plein les yeux. Vivre ces quelques instants au milieu des petits poissons vaut bien quelques pansements et autres tampons de rouge sur vos plaies vous rendant nullement ridicule la trentaine passée !

(1) : Toi mon toit interprété par Elli Medeiros. Qui ? Ouais...
(2) : situé !

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